Le Christ philosophe


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Le Christ philosophe
Frédéric Lenoir

Quatrième de couverture

Pourquoi la démocratie et les droits de l’homme sont-ils nés en Occident plutôt qu’en Inde, en Chine, ou dans l’Empire ottoman ? Parce que l’Occident était chrétien et que le christianisme n’est pas seulement une religion. Certes, le message des Évangiles s’enracine dans la foi en Dieu, mais le Christ enseigne aussi une éthique à portée universelle : égale dignité de tous, justice et partage, non-violence, émancipation de l’individu à l’égard du groupe et de la femme à l’égard de l’homme, liberté de choix, séparation du politique et du religieux, fraternité humaine.
Quand, au IVe siècle, le christianisme devient religion officielle de l’Empire romain, la sagesse du Christ est en grande partie obscurcie par l’institution ecclésiale. Elle renaît mille ans plus tard, lorsque les penseurs de la Renaissance et des Lumières s’appuient sur la « philosophie du Christ », selon l’expression d’Érasme, pour émanciper les sociétés européennes de l’emprise des pouvoirs religieux et fonder l’humanisme moderne.

Frédéric Lenoir raconte ici le destin paradoxal du christianisme – du témoignage des apôtres à la naissance du monde moderne, en passant par l’inquisition – et nous fait relire les Évangiles d’un œil radicalement neuf.

Frédéric Lenoir

Philosophe, historien des religions et chercheur associé à l’École des hautes études en sciences sociales. Directeur du magazine Le Monde des religions, il est l’auteur d’essais et de romans historiques qui ont connu un succès international.
Ses ouvrages sont traduits dans vingt-cinq langues.

Mon commentaire

Cet ouvrage présente des intérêts non négligeables. D’abord il effectue une synthèse correcte — même si elle est encore assez marquée par le judéo-christianisme à mon goût — de l’histoire et de la philosophie du début de la pensée humaine à nos jours. Il permet aussi de comprendre simplement les grands courants philosophiques, ce qui épargnera à beaucoup des lectures difficiles et très longues.
Au total, il devrait vous éclairer sur le fait que le catharisme (dont il n’est quasiment jamais question) fut en son temps une réponse aux aberrations du christianisme catholique plus logique que ne le fut le rejet athée du XIXe siècle, pourtant basé sur les mêmes analyses.

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